Blog

4 questions “vaches” à Pascal Perruchoud

Posted by: admin | Posted on: January 26th, 2012 | 0 Comments

Pascal Perruchoud, nouveau directeur de la BCVs, s’est prêté au jeu des 4 questions “vaches” de l’UDI.

1. On dit qu’on ne prête qu’aux riches. Est-ce que la BCVs remplit encore un rôle dans le financement des PME valaisannes en octroyant des prêts à des conditions avantageuses ?
La Banque Cantonale du Valais (BCVs) remplit la mission que le législateur lui a confiée à travers une politique active de crédits aux entreprises (petites, moyennes, grandes) et aux collectivités de droit public. Si, pour la Banque, toutes les demandes sont analysées sans exclusion de branches, le choix du financement se porte sur les projets aux chances avérées de succès. Dans ce métier bancaire à l’impact immédiat sur l’économie valaisanne, la BCVs marque sa distinction par sa capacité à déceler, même dans des branches moins favorables, des entreprises dont les perspectives restent intactes et à en faire des clientes ou à renforcer les relations existantes.
Grâce à sa proximité et à son ancrage local, la BCVs connaît en effet très bien le tissu économique des PME ; elle peut donc évaluer les risques au cas par cas, en fondant son analyse, non seulement sur un examen statistique de chiffres, mais aussi sur les perspectives futures et les aspects qualitatifs tels que la qualité du management ou la pertinence de la stratégie suivie.
La Banque n’a pas pour mission de se substituer à l’entrepreneur dans sa démarche entrepreneuriale. En revanche, elle agit comme un partenaire pour apporter son expertise bancaire et financière. L’addition de la volonté de réussir de l’entrepreneur et des solutions, notamment financières, proposées par la Banque, participe sans conteste à la réussite du projet pour les deux partenaires.

Au 31 décembre 2010, la BCVs dénombre dans son portefeuille clientèle 3900 sociétés avec personnalités juridiques, en progression nette de 3,75 % ou 141 unités. Cette croissance s’est chiffrée durant la décennie écoulée à 1313 entreprises ou 50,7 %.
Ces entreprises détiennent des prestations de crédits auprès de la BCVs pour un montant encore jamais atteint de 1,457 milliard de francs.
L’année 2010 a permis de consolider à la hausse la forte augmentation de crédits consentis durant l’exercice 2009, pourtant une année située en retrait d’un point de vue conjoncturel. L’exercice 2011, même s’il n’est pas encore bouclé, confirme cette tendance également. Encore plus présente dans des périodes moins favorables, la BCVs démontre une fois encore la force de son partenariat avec les PME.

 

 

 

 

 

2. Certains affirment que le cautionnement réclamé est parfois aussi important que le prêt lui-même. Qu’en pensez-vous ?
Dans notre politique de crédits, nous privilégions l’engagement personnel de  l’emprunteur, ce qui implique parfois un cautionnement dans le cadre du partage des risques entre la Banque et l’emprunteur. Concernant les instituts actifs dans le cautionnement, la BCVs est l’un des actionnaires importants du CCF SA (Centre de compétences financières) et la fondatrice également de « BCVS Déclic »,  fondation de cautionnement qui s’attache à faciliter l’accès aux fonds étrangers pour les entreprises valaisanne au stade du démarrage ou déjà en développement.

3. La BCVs dispose-t-elle dans son portefeuille, à l’image d’autres banques, d’actifs dits « toxiques » ?
La qualité des actifs et la maîtrise des risques  font partie des priorités stratégiques de la Banque Cantonale du Valais. La BCVs est active dans les métiers traditionnels bancaires et ne pratique pas l’activité de banque d’investissement où le qualitatif de « toxique » a été largement utilisé. Le portefeuille de crédits de la BCVs, constitué pour l’essentiel  de PME et de débiteurs et valaisans,  se trouve dans une situation qualitative adéquate. En outre, pour les débiteurs présentant une potentialité de risque de défaillance, chaque dossier est examiné individuellement et de plus chaque risque est provisionné à 100 %. La BCVs a toujours appliqué sans restriction ce processus « ligne par ligne ». C’est aussi un gage d’une maîtrise adéquate des risques, lesquels font partie du quotidien d’une banque comme la BCVs, partenaire privilégiée notamment des entreprises du Valais.

4. Quel est le sens au XXIème siècle de conserver une banque en mains publiques ?
La Banque Cantonale du Valais est une société anonyme de droit public cotée à la  SIX Swiss Exchange. C’est du reste la seule entreprise valaisanne à être cotée à la bourse suisse. Sachez également que parmi les 24 banques cantonales, seules 9 – dont la BCVs –  sont des sociétés anonymes, les autres ayant la forme juridique d’une CDP.
En outre, la BCVs a fait œuvre de pionnier en étant  la première Banque en Suisse à se transformer, en 1993,  en société anonyme.

Dans ce contexte, l’Etat du Valais détient la majorité du capital d’actions et exerce ses droits d’actionnaires. La présence d’un actionnaire majoritaire dans le capital-actions constitue sans doute un facteur de stabilité.

Leave a Comment