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Hausses d’impôts sur les véhicules et sur les entreprises : l’UDI lance le référendum

Posted by: admin | Posted on: January 8th, 2015 | 0 Comments

En décembre 2014, le Grand Conseil valaisan a adopté un décret prévoyant une augmentation des impôts sur les véhicules à moteur et l’introduction d’un impôt minimum sur le capital des PME. Pour l’Union des Indépendants, cette évolution va dans le mauvais sens et l’association lancera le référendum. 

Le Valais connaît l’imposition des sociétés la plus élevée de Suisse. Alors que l’économie cantonale subit de plein fouet les effets de la Lex Weber et de la LAT, les autorités cantonales proposent de financer les dépenses publiques par une nouvelle augmentation de la charge fiscale des entreprises, en particulier des plus petites, avec l’introduction d’un impôt minimum sur le capital. C’est là un signal extrêmement négatif pour un canton à la traîne en matière économique.

Parallèlement, le décret s’attaque aux automobilistes valaisans et, une fois encore, aux PME, avec une hausse de 10% en moyenne de l’imposition des véhicules à moteurs qui suit une hausse de 5% décidée en 2011. Cette solution de facilité contredit le message pourtant clair envoyé par le peuple valaisan qui avait refusé la vignette autoroutière en 2014 et qui avait accepté des mesures d’économies destinées à éviter des hausses d’impôts pas plus tard qu’en novembre dernier.

Ces dernières années, la croissance économique valaisanne est inférieure à la croissance économique moyenne suisse. Le canton peine à créer des emplois. L’Union des Indépendants veut un Valais d’ouverture et de prospérité ; la tendance visant à augmenter la charge fiscale des entreprises, en particulier des plus petites, est catastrophique pour l’emploi dans un canton qui doit se réformer.

Pour faire aboutir le référendum dont la récolte de signature débutera au mois de février, l’UDI lance dès aujourd’hui un appel à constituer une coalition la plus large possible, qu’ont déjà rejoint les sections valaisannes de l’automobile club suisse (ACS) et de l’association des transporteurs routiers (ASTAG). Des discussions très larges sont en cours avec les milieux économiques, routiers et politiques.

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