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AG de l’UDI: les rapports du président et du secrétaire

Posted by: Philippe Nantermod | Posted on: May 10th, 2010 | 0 Comments

Nous rapportons ici le point 4 de l’ordre du jour, soit les rapports d’activité qui ont été exposés lors de notre Assemblée générale ordinaire du 1er mai 2010 (extrait du procès-verbal).
Rapport d’activité 2009 de l’UDI, par Gérard Godel
Le président annonce qu’il s’agit de son dernier rapport d’activité, ayant décidé que dix ans étaient largement suffisants et que l’année prochaine, un nouveau président de l’UDI devra être désigné.

Pour l’année 2009, trois phases sont relevées :

–    Activités de l’UDI
o    Parution du livre blanc, médiatisée avec tous les Conseillers d’Etat, volonté que l’UDI apporte une pierre à l’édifice de l’économie valaisanne.
o    Rencontre avec Jacques Melly qui venait d’être nommé au Conseil d’Etat. Discours d’un entrepreneur clair et précis qui a su convaincre les membres de l’UDI.
o    L’UDI a pris des positions fortes et médiatisées concernant le cassis de Dijon (opposé) et sur l’état des trains roulants entre le Valais et le reste de la Suisse.
o    Le site internet refait et relooké grâce au travail du secrétaire général

–    Changement de secrétaire général

o    La 2ème partie de l’année fut mis en veilleuse en raison du départ du secrétaire général. Ce fut l’occasion au mois d’août pour réfléchir sur l’avenir de l’UDI et la tournure à donner. Volonté d’engager un jeune dans l’association.
o    Accueil officiel du nouveau secrétaire général en janvier, Philippe Nantermod.

–    Finances : durant les dernières années, les exercices étaient souvent déficitaires. Le Comité s’est planché et, avec satisfaction, la situation est redressée.

Le président a aussi présenté ses objectifs pour 2010 :
o    Travailler sur les propositions du livre blanc.
o    Renforcer la collaboration avec le centre patronal qui avait été mis sur pied il y a quatre ans.
o    Augmenter la présence médiatique et politique de l’UDI.

Rapport du secrétaire

Le nouveau secrétaire expose son rapport politique.
La thématique évoquée concerne la question de l’investissement public. Tant le Valais que la Confédération ont la chance de bénéficier de finances publiques saines. Cette situation s’explique par une grande rigueur budgétaire, des recettes extraordinaires (or de la BNS) et par le mécanisme du double frein aux dépenses et à l’endettement.
Néanmoins, si les dépenses ont été contenues, les investissements l’ont aussi passablement été et il est urgent d’y remédier. Il est temps aujourd’hui d’adopter une vision d’investissement (et pas de dépenses) pour s’assurer que les infrastructures de demain seront toujours adéquates et pourront être au service des entrepreneurs de notre pays.
Le secrétaire évoque trois axes d’investissement forts : l’énergie, le réseau routier et ferroviaire ainsi que le secteur des télécommunications.
–    En matière énergétique, il est notoire que les centrales nucléaires en fonctionnement arrivent petit à petit au bout de leur cycle de vie. Cela étant, il convient de réfléchir et d’anticiper la perte de cet approvisionnement énergétique urgent en procédant aux investissements dans le renouvellement de ces centrales et dans la recherche pour trouver de nouvelles sources d’énergie. La Suisse ne peut se passer ni d’électricité, ni de recherche, et les deux pôles d’investissements doivent être étudiés.

–    En ce qui concerne les infrastructures de mobilité, l’UDI s’est déjà prononcée pour une amélioration de la qualité des transports publics en Valais. Il est urgent aujourd’hui de réfléchir à un plan Rail 2030 tenant compte des nouveaux défis. Actuellement, les CFF bénéficient d’un budget investissement sur quinze ans inférieur au budget d’investissement annuel de l’armée ! Il convient de remédier à cette situation, sachant qu’un Suisse sur deux emprunte les transports publics chaque jours et que la qualité des infrastructures de mobilité joue un rôle primordial dans l’attractivité économique du pays.

–    En matière de télécommunications, la Suisse peut faire beaucoup mieux, notamment par le biais du renforcement des exigences contenues dans les concessions de service public. La Suisse disposant d’un petit territoire, avec une population très concentrée et bénéficiant d’un revenu confortable, doit devenir le leader mondial en matière de télécommunications et assurer que tout un chacun dispose d’une connexion Internet de haut débit, partout sur le territoire.

Ces éléments ne sont que des exemples parmi d’autres. Il est important que les pouvoirs publics ne s’endorment pas sur leurs lauriers et que les projets soit élaborés pour une période qui dépasse le calendrier électoral.

L’UDI doit se positionner pour un Etat efficace et visionnaire.

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