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Compte 2013 : freiner les dépenses

Posted on: April 3rd, 2014 | 0 Comments

Communiqué du 3 avril 2014. Le compte 2013 de l’Etat du Valais s’avère pour le moins inquiétant. Pour la première fois en dix ans, le canton plonge dans le rouge et dépense davantage qu’il ne perçoit. L’UDI constate avec inquiétude qu’alors que l’exercice s’annonçait difficile, l’administration n’a pas réussi à tenir le budget qui lui était alloué. La compensation devra être intégralement assumée au budget 2015. 49.8 millions. C’est le montant du dépassement des charges d’exploitation au compte 2013 par rapport au budget. De compte à compte, ces mêmes charges croissent de 4%, soit deux fois plus vite qu’une économie qui tourne encore au ralenti. L’UDI est très inquiète ; pour la première fois depuis l’introduction du double frein aux dépenses et à l’endettement, l’Etat ne peut plus assumer ses frais courants avec ses recettes ordinaires. Pourtant, de compte à compte toujours, les recettes augmentent. Le produit de l’imposition des entreprises croît aussi, de 135 à 140 millions. L’UDI constate que l’Etat n’a pas pris la mesure des difficultés économiques qui frappent le Valais et des problèmes des finances publiques annoncés depuis des années. Contrairement aux affirmations de la gauche, l’Etat n’a pas réduit sa voilure. Bien au contraire, c’est davantage la boulimie dépensière que l’austérité qui plombe les comptes 2013. Le Valais ne peut plus se permettre de donner suite à toutes les demandes des syndicats et de la gauche en général. Le référendum de la FMEP contre les mesures d’économie est à ce titre totalement irresponsable. Alors que l’on attendait de l’administration qu’elle se serre la ceinture, le service de l’action sociale s’est permis de dépasser son budget net de plus de 10 millions de francs. De même, des amortissements supplémentaires de 30 millions de francs ont dû être consenti, en lien avec des investissements nouveaux. Investissements ou pas, quand on a pas d’argent, on ne le dépense pas. L’UDI constate que si l’Etat avait su résister aux demandes de dépenser davantage que ce que le budget ne le prévoyait, les comptes seraient aujourd’hui presque à l’équilibre, au lieu d’un déficit total de plus de 50 millions de francs. Pour l’UDI, l’intégralité de ce découvert doit être reporté au budget 2015 et l’Etat doit entamer une cure d’amaigrissement bienvenue après des années de croissance incontrôlée. A ce sujet l’association salue le travail du Conseil d’Etat et les mesures d’économie déjà engagées. Il est exclu de reporter cette nouvelle dette sur les générations futures.

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Assemblée générale 2014

Posted on: April 3rd, 2014 | 0 Comments

Madame, Monsieur, Chers membres de l'UDI, Votre comité a le plaisir de vous convoquer pour l'Assemblée générale ordinaire de l'UDI qui se déroulera le Jeudi 1er mai 2014, à 17h00 à la salle Centrale, à Monthey (plan d'accès) L'assemblée générale sera suivie d'une conférence de M. Damian Constantin, Directeur de Valais - Wallis Promotion au sujet du rôle de la nouvelle organisation de promotion touristique et économique cantonale; le thème de son intervention sera "Le Valais c’est nous – Nos clients font le Valais". Elle se déroulera dès 18h15. M. Stéphane Coppey, président de la commune de Monthey, nous fera l'honneur d'ouvrir l'assemblée générale. L'ordre du jour sera le suivant: 1. Introduction du président 2. Contrôle des membres - nomination des scrutateurs 3. Approbation du PV de la dernière assemblée générale 4. Rapports d'activités et tours d'horizon 5. Présentation et approbation des comptes 6. Election du comité et du président 7. Budget 2014 8. Commissions de l'UDI et programme de l'année en cours 9. Divers Nous nous réjouissons de vous voir nombreux et vous prions de croire, Madame, Monsieur, chers membres, à l'expression de nos salutations distinguées. Didier Favre, président de l'UDI

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L’UDI soutient le référendum contre la loi sur les incompatibilités

Posted on: February 20th, 2014 | 0 Comments

Communiqué de presse du 20 février 2014. L’Union des Indépendants s’est toujours positionnée pour que l’Etat respecte strictement la séparation des pouvoirs, notamment pour éviter les dérives technocratiques des autorités politiques. La volonté de la FMEP de permettre l’éligibilité de l’ensemble de la fonction publique au Grand Conseil casse ce grand principe démocratique et met en péril le bon fonctionnement des institutions. En cas de révision de la loi dans ce sens, l’UDI soutiendra le référendum aux côtés de la CVCI et de l’UVAM. On ne peut pas être législateur et exécutant à la fois. Ce grand principe démocratique interdit qu’une personne siège dans deux ordres à la fois. La FMEP a pourtant exprimé clairement son exigence de permettre l’éligibilité des fonctionnaires au Grand Conseil. Actuellement, l’administration – composée de spécialistes travaillant à plein temps - dispose d’une capacité d’influence très (trop) forte face à un législatif de milice issu de milieux privés. Mélanger les genres n’est pas bon. Permettre à des fonctionnaires dépendant du Conseil d’Etat de surveiller et parfois de contrôler celui-ci est aussi absurde qu’impensable. La révision demandée ne fera que renforcer encore le poids de l’administration face aux milieux privés. A plusieurs reprises, l’UDI s’est prononcée pour le statut quo, c’est à dire le maintien de l’autorisation historique des enseignants de siéger, sans procéder à un élargissement supplémentaire de la loi. A trop en vouloir, la FMEP risque de tout perdre. En cas d’acceptation de la révision demandée par le syndicat, l’UDI soutiendra le référendum aux côtés de la CVCI et de l’UVAM et exigera une stricte incompatibilité de tous les employés de la fonction publique. La paix des braves actuellement en vigueur est menacée, l’UDI le regrette.

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Grand débat de l’UDI: discours de Didier Favre

Posted on: October 11th, 2013 | 0 Comments

Mesdames et Messieurs les politiques, de la presse, membres de l’UDI, Mesdames et Messieurs, J’ai le plaisir de vous accueillir dans cette magnifique salle du Casino, et du Grand Conseil valaisan. Depuis le 11 mars 2012, les régions alpines souffrent d’une insécurité juridique qui refroidit les investisseurs et pousse des entreprises à des licenciements, quand il ne s’agit pas tout simplement de faillites. Récemment, on a appris que les Alpes vaudoises avaient vu disparaître 800 postes de travail. En Valais, on s’attend à un chiffre cinq à six fois supérieur. Ladite Lex Weber a été adoptée par le peuple et les cantons. En tant que président de l’UDI, je le regrette. Ce qui me chagrine le plus et qui est inacceptable, c’est le flottement qui en résulte. Depuis le 1er janvier, une ordonnance d’application est en vigueur. Or, celle-ci est plus que bancale. Si d’aventure ce règlement devait être invalidé par le Tribunal fédéral, tous les permis de construire délivrés depuis le début de l’année seraient nuls. A l’heure actuelle, personne ne sait exactement à quelle sauce il va être mangé. Une résidence secondaire pourra-t-elle le rester ? Pourrons-nous les rénover, les agrandir ? Peux-ton changer d’affectation une résidence principale ? Toutes ces questions, parmi d’autres, poussent de potentiels acquéreurs de biens immobiliers à attendre. Et on les comprend ! Longtemps, on a affirmé qu’une des forces de la Suisse était sa stabilité juridique. Lorsque l’on se pose une question, la réponse avait coutume d’être claire. Aujourd’hui, le monde de la construction et de l’immobilier vit dans une incertitude permanente, à la merci de la prochaine décision du Tribunal fédéral, de la nouvelle procédure d’Helvetia Nostra ou de l’adoption d’une motion farfelue par les Chambres fédérales. Cette situation est invivable, raison pour laquelle nous avons invité ce soir Me Eric Ramel, spécialiste du droit de la construction, pour éclaircir ce qui peut l’être en exposant les quelques réponses qui existent aux questions qui nous tourmentent. Le débat qui suivra n’a pas pour objectif de placer face à face des partisans et des opposants à la Lex Weber. Nous voulons parler de l’avenir, de la loi d’application dont nous avons cruellement besoin et de son contenu. Avec deux personnes qui rédigeront ladite loi – Messieurs les Conseillers nationaux Yannick Buttet et Olivier Feller, ainsi qu’avec un entrepreneur bien connu, Christian Constantin, le débat animé par Jean-Yves Gabbud promet d’apporter quelques bribes de réponses. Je remercie particulièrement tous les participants à cette soirée et vous remercie de votre présence nombreuse. Après le débat, le public pourra participer aux questions avant d’entamer le verre de l’amitié et une agape bien méritée. Bonne soirée !

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